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Le village Yavoriv qui se trouve à Houtsouleshchyna (la région des Houtsoules) est connu depuis longtemps grâce aux œuvres des artisans locaux. La création des pysankas, la broderie et la gravure sur bois y sont des métiers populaires. Mais on peut aussi trouver quelque chose d’extraordinaire à Yavoriv. Il s’agit des lizhnyks. Les lizhnyks sont des produits tissés en laine de mouton (réalisés habituellement avec des dessins), faits de poils laineux sur un ou deux côtés. Ils sont aussi connus sous le nom de «couvertures houtsoules». On utilise les lizhnyks dans la vie quotidienne pour couvrir des lits, des bancs. Ils servent de couverture en hiver. Les lizhnyks allient chaleur, beauté et utilité. Puisqu’ils sont faits de la laine naturelle, ils peuvent «piquer» un peu. Il ne faut pas en avoir peur, car ce type de massage naturel améliore la circulation du sang et permet de garder la santé.

Personne dans cette ville n’est capable de dire exactement quand la fabrication des lizhnyks a commencé. Ils y sont fabriqués depuis l’apparition du village. Les origines de cette tradition sont étroitement liées à l’élevage des moutons. Jadis, cette région avait de bonnes conditions pour l’élevage des moutons dont la laine est la base essentielle pour la fabrication des lizhnyks.

Aujourd’hui on apporte de la laine de la Transcarpatie, mais on continue de faire ce métier à Yavoriv. Il est désormais possible de trouver des lizhnyks pour tous les goûts : pour un lit double, des lizhnyks à décor complexe, des lizhnyks multicolores.

Mais il y a une différence entre des lizhnyks d’époque et des lizhnyks modernes. Pour fabriquer un large lizhnyk, il fallait coudre ensemble quelques petits lizhnyks. Cela s’explique par le fait, qu’à l’époque, les métiers de tisserand étaient deux fois plus étroits que ceux d’aujourd’hui. La largeur de l’établi moderne est de plus de 1 mètre et l’on peut en servir pendant 40–50 ans.

La fabrication des lizhnyks a commencé à changer dans les années 20. À cette époque-là, un maître d’école de village a épousé une fille du lieu. Ils ont inventé ensemble un projet auquel ont recours les fabricants contemporains. Ils ont amélioré le métier de tisserand et la technique du tissage ce qui a donné la possibilité de fabriquer des lizhnyks colorés. À cette époque, les couleurs les plus populaires étaient le vert, le rouge et la couleur cerise. C’est ainsi que la production des lizhnyks en série a commencé. L’art de fabriquer des lizhnyks est devenu connu dans le monde. Dans les années 30, les lizhnyks étaient présents dans des expositions à l’étranger, surtout en Amérique et en Pologne.

À l’époque soviétique, on tissait des lizhnyks avec des décors complexes dans les combinats industriels. Chaque année, les femmes peignaient des dessins et des ornements parmi lesquels on choisissait les quatre ou cinq meilleures variantes et on les présentait aux artisanes.

À présent, les lizhnyks à décor simple sont les plus populaires, par exemple des lizhnyks tricolores à rayures transversales. La fabrication des lizhnyks est plus rapide et facile. En conséquence, ils coûtent moins cher et redeviennent à la mode.

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La popularité des lizhnyks est en réalité toujours restée la même, mais le nombre de personnes qui les fabriquent diminue. En général, ce sont des femmes âgées qui continuent de tisser. Le petit nombre d’artisans actuel est causé par quelques facteurs. Premièrement, les jeunes ne veulent pas s’engager dans une lourde besogne qui ne donne pas un profit désirable. Deuxièmement, depuis l’année 2008, la quantité des valylos, qu’on utilise au cours de la fabrication des lizhnyks, a diminué sur la rivière à cause de l’inondation. De longues queues ont entraîné le ralentissement du processus et certains artisans ont renoncé à leurs métiers. Environ 60 artisanes, qui fabriquent des lizhnyks encore en vente, travaillent à Yavoriv. Chaque semaine on les vend au marché ou sur Internet.

VALYLO
Une grande cuve en bois, un peu étroite au fond, qui sert à recevoir un écoulement de l'eau tombé du haut sous énorme pression. Grâce à cela, un tourbillon apparaît qui fait remuer et rouler les lizhnyks.

L’artisane Hanna Kopylchuk affirme que pour elle c’est très important de sauvegarder la tradition de fabriquer des lizhnyks :

— Tant qu’il y a une tradition, tant qu’il y a ce savoir-faire, il nous faut subsister. Si tout cela disparaît, la vie sera moins intéressante. Les tablettes et les téléphones n’ont pas de traditions, ce ne sont pas des traditions, car ces choses sont apparues récemment. Si l’on éteint quelque chose dans l’espace, cette tradition liée aux téléphones tombera dans l’oubli. Notre tradition ne tombera pas dans l’oubli parce qu’on peut toujours raboter une quenouille et continuer de travailler.

L’affaire de famille

Beaucoup d’habitants de Yavoriv ont des métiers de tisserand chez eux, voilà pourquoi on s’engage dans le processus de la fabrication des lizhnyks depuis l’enfance. Parfois, on assignait de petites tâches aux enfants en augmentant le nombre de responsabilités avec le temps, jusqu’à la période quand les enfants comprenaient qu’ils ne pouvaient pas vivre sans ce métier.

L’artisane Hanna raconte qu’elle grandissait dans une ambiance pareille. Sa mère l’a habituée à travailler sur des lizhnyks:

— Mes grands-parents fabriquaient des lizhnyks. Et ma mère faisait la même chose parce qu’elle devait le faire aussi bien que moi maintenant. Je fabrique des lizhnyks depuis 40 ans.

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La technologie de production des lizhnyks n’a pas changé depuis le temps de ma grand-mère. Le seul changement, c’est qu’on a commencé à utiliser la carde pour peigner de la laine avant de filer.

La fabrication des lizhnyks est une affaire de famille non seulement parce que c’est une tradition depuis des générations, mais aussi parce qu’il y a du travail pour chaque membre de la famille. Le mari de Hanna l’aide avec ce métier. Il abat de la lourde besogne: lavage de la laine, peignage des lizhnyks tissés, aide à les filer, faire marcher le valylo. Les enfants de Hanna aussi savent fabriquer des lizhnyks. Malgré le fait que ce n’est pas leur profession principale, ils aident à tisser aux moments de l’inspiration.

Hanna Kopylchuk

L’artisane Hanna Kopylchuk est une membre de l’Union nationale des artisans populaires. Elle s’occupe de la fabrication des lizhnyks depuis son enfance. À cinq ans, elle déjà aidait sa mère à tisser. Elle a tissé son premier lizhnyk quand elle était en 9e ou 10e classe. À 18 ans, elle tissait si bien qu’elle accomplissait elle-même toutes les étapes du processus.

Au début, Hanna ne prenait pas l’art de faire des lizhnyks à cœur, mais avec le temps elle s’est passionnée pour le tissage. Elle a compris que le tissage était un processus lié à la créativité, et qu’à chaque fois, on pouvait faire des choses autrement en améliorant ses connaissances et compétences. De plus, ce passe-temps favori est devenu lucratif. Au début, Hanna travaillait dans le combinat local, mais maintenant elle fabrique des lizhnyks sur demande. Elle a refusé de travailler dans un restaurant et de préparer des plats traditionnels Houtsoules parce qu’elle ne peut plus vivre sans la fabrication des lizhnyks. Ce métier est devenu une partie de sa vie:

— Ce que nous aimons le plus, c’est l’originalité de notre art. On ne peut le trouver que chez nous. Nous sommes un peuple simple, mais personne dans le monde entier ne fait ce que nous faisons.

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On dit que Hanna est la meilleure du point de vue professionnel, mais elle ne peut pas expliquer cela. Elle répond juste qu’elle respecte bien la chaîne : elle tisse des fils fins pendant longtemps et elle bourre la chaîne. Son mode de travail est lié à la créativité – elle choisit des couleurs différentes en ajoutant quelque chose de spécial chaque fois. L’artisane a un dossier avec des dessins jadis utilisés au cours de la fabrication des lizhnyks. Récemment, Hanna avait une exposition personnelle à Ivano-Frankivsk consacrée à ses objets d’art modernes et reconstitués. Les œuvres de Hanna Kopylchuk ont été présentées à l’étranger, notamment en Pologne, Lettonie et dans d’autres pays baltes.

Natalia Kishchuk

Comme la plupart des artisanes, Natalia sait tisser depuis son enfance. Elle était magnétisée par ce métier:

— Je n’avais pas l’intention d’apprendre à tisser. C’était une sorte d’amusement d’enfant, un hobby. À présent, nous vivons près de la route et nous sommes plus proches à la civilisation. Jadis, je vivais un peu plus loin, sur la colline. Alors on prêtait plus d’attention à la nature et aux affaires de famille. Quand ma grand-mère était distraite par quelque chose ou quand elle préparait le repas, je m’approchais de l’établi et je tissais ce que je pouvais. C’est ainsi que j’ai appris à tisser et l’on peut dire que j’ai pris ce métier à cœur. Maintenant, je ne peux plus vivre sans ce métier, c’est une sorte d’affection, je ne sais pas comment décrire ça. Je suis ravie d’avoir ce hobby. On me conseille d’aller travailler à Kyiv, en Pologne, mais je n’y suis pas intéressée. Je suis contente qu’il y ait du travail comme ça et que je puisse rester dans le village et être utile.

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Cela peut prendre six ou sept heures pour Natalia de tisser un lizhnyk. Elle se souvient qu’elle a tissé son premier lizhnyk pendant trois jours quand elle avait dix ou huit ans. Après les classes, elle tissait d’abord et puis elle préparait ses leçons. En 9e classe quand on allait acheter du vêtement scolaire, Natalia avait ses propres moyens et se sentait à l’aise parce qu’elle avait gagné de l’argent elle-même.

La fabrication des lizhnyks n’est pas juste un métier pour Natalia mais un vrai art. Elle devient complètement absorbée par ce processus créatif. De temps en temps, le travail résulte en motifs très complexes et intéressants, alors ensuite il est plus difficile de les recréer sans inspiration extraordinaire.

L’artisane demande souvent l’avis de son mari ou de sa mère sur les couleurs et le décor parce qu’elle veut trouver la solution idéale. Les murs de son studio de création sont décorés par des peintures avec des paysages montagnards incroyables. C’est Natalia qui a tissé ces peintures. Ce studio présente un endroit où l’on peut prendre connaissance de la culture houtsoule. La famille Kishchuk fabrique des hunis (les manteaux traditionnels houtsoules), des chapeaux en laine, des gilets sans manches. On trouve ici un métier de tisserand, un rouet ancien qui était utilisé par la grand-mère de Natalia:

— Les gens s’intéressent à ce métier maintenant. Cela me fait plaisir, car le but de notre travail consiste ne pas seulement à gagner de l’argent, mais aussi à montrer cet art aux gens. Cela donne de l’intérêt à la vie. Peut-être ce métier se développera dans le futur.

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Yaroslav, le mari de Natalia, aussi sait tisser. Il a tissé son premier lizhnyk quand il était en huitième classe. Il n’y a rien d’étonnant que leurs enfants se passionnent pour l’affaire de famille. À 13 ans, Slavko tissait le fil de la chaîne de main de maître. Et Yulia a déjà gagné de l’argent pour la première fois dans sa vie grâce aux petits mantelets.

Yulia est en train d’apprendre à tisser, elle essaie de sentir le rythme du rouet. C’est important que le rythme soit le même quand le rouet fournit le fil et sa roue tourne. C’est nécessaire pour que le fil soit fort et ne se déchire pas. Yaroslav compare le processus du filage au jeu de l’accordéon: d’abord on apprend à jouer de la basse et puis les deux claviers en même temps.

— Au cours du filage, il faut chanter pour donner de l’énergie vivante au produit. C’est ce qui diffère nos produits de ceux fabriqués industriellement.

La création du lizhnyk

Le processus de la création des lizhnyks comprend quelques étapes. Au début, on prépare de la laine. On la lave, sèche, et la peigne avec la carde et puis on commence à filer:

— Si l’on veut fabriquer un seul lizhnyk, cela peut prendre 6 jours pour accomplir toutes les tâches séparément. Mais on fait d’une manière différente: on lave et sèche beaucoup de la laine à la fois et après on file tous les matins ou tous les soirs. Comme ça on peut faire plus de travail et gagner plus de l’argent. C’est la meilleure solution.

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Hanna montre comment il faut filer. Elle dit que cela prend un jour pour apprendre à filer. Il faut ramasser les fibres de la laine d’une main et les laisser passer de sorte que petites et plus grandes parties des fibres atteignent la quenouille qui tourne entre l’auriculaire et le pouce. La quenouille tourne si vite dans les mains de Hanna qu’on a du mal à saisir le moment quand un sac de la laine se transforme en fils épais. Le filé rangé s’appelle «motashka» parce qu’on l’enroule sur motovylo, un appareil spécial (une sorte de dévidoir). Les motashkas peuvent être plongés dans l’eau bouillante, trempés et colorés si c’est nécessaire.

Une femme de 86 ans qui habite dans cette localité tisse des fils fins. Hanna utilise ces fils de laine pour faire la chaîne. C’est le point de départ pour la créativité – l’artisane commence à tisser le lizhnyk:

– «Vorotylo» (une ensouple) a une chaîne de laine enroulée. Chaque fil a son nid et ces fils sont rangés à tour de rôle sur les deux parties du vorotylo: l’un, l’autre, l’un, l’autre, l’un, l’autre. Cette tendance est présente d’un bout jusqu’à l’autre. Les «podnozhis» (marches et contremarches) sont attachés à ces fils. Le mot «podnozhis» dérive du mot «noga» (pied). Il faut appuyer dessus avec ses pieds. Les podnozhis contrôlent l’état de la chaîne: l’une marche la fait descendre alors que l’autre la fait monter. Il y a une grande cavité où l’on place ces motashkas. Je les ai placés et fait passés au travers de la chaîne. Maintenant, je laisse une pédale et la partie de la chaîne est montée, les fils se sont croisés. Puis il faut frapper le battant tant qu’on entende le bruit d’un coup lourd. Il faut frapper fort pour que le lizhnyk soit solide voilà pourquoi la chaîne doit être serrée.

Hanna aime dessiner des palettes, c’est-à-dire tisser sans calcul pour obtenir des ornements de différentes couleurs. Pour créer un décor, il faut calculer les fils de la chaîne au travers desquels passent les motashkas:

— Je dois tout prévoir sur le lizhnyk, réfléchir bien à chaque carré et rectangle.

Quand on a de l’expérience, il faut travailler avec le métier à tisser pendant un jour pour fabriquer un lizhnyk. Hanna dit qu’on acquiert l’expérience assez vite. Il arrive souvent que les filles apprennent le métier et ce métier devient leur profession parce qu’on n’a pas de choix en ce qui concerne le boulot.

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Dès qu’on a fabriqué le lizhnyk à l’aide du métier à tisser, on appelle cela un lizhnyk «lisse». On n’utilise pas ce lizhnyk parce que la chaîne est toujours instable, des fils peuvent lâcher. Pour que le lizhnyk soit solide et serve longtemps, il faut faire le jeter au valylo. On met une étoffe tissée dans une cuve pour trois ou huit heures. Les fibres deviennent plus serrées grâce à l’écoulement de l’eau tombé du haut avec une énorme pression. La largeur du lizhnyk se réduit de 40 centimètres, mais l’étoffe devient plus solide et ferme et l’on a poil laineux à l’extérieur.

Ensuite on peigne le lizhnyk. C’est un travail dur et monotone. Après il faut travailler avec un grand peigne spécial pendant quelques heures. Le poil laineux peut être cardé d’un côté ou de deux côtés. Le lizhnyk devient plus laineux et moelleux après qu’on l’a peigné.

La réunion en plein air

Le laboratoire créatif en plein air, organisé par le département de beau textile de l’Académie des arts de Lviv, a lieu à Yavoriv depuis 15 ans sans interruption. Chaque année, on choisit le sujet pour tous les participants. La réunion de plein air comprend trois étapes: la conférence scientifique, le devoir pratique et l’exposition des œuvres créés au cours de la deuxième étape. Chaque étape se déroule dans des endroits différents.

Le but de la réunion en plein air est de présenter l’art traditionnel aux participants et de montrer que le folklore peut être moderne et à la mode. Les artisans partagent leurs idées créatives et leurs exemples des œuvres, mélangent des techniques et des matériaux en créant quelque chose de nouveau.

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Bien qu’on prête plus d’attention au nouveau type d’art chaque année, il y a toujours ceux qui veulent connaître l’art traditionnel de fabriquer des lizhnyks.

Hanna Kopylchuk est la cofondatrice d’une partie de la réunion en plein air qui a lieu à Yavoriv. Elle accueillait des participants dans sa maison, donnait des cours de maître, partageait ses connaissances et son expérience. Ses œuvres étaient exposées au Palais des arts en 2007. Chaque visiteur avait la possibilité de fabriquer un lizhnyk lui-même, créer un décor pour le lizhnyk et juste faire connaissance avec la culture de Houtsouleshchyna:

— Il y avait des gens talentueux qui tissaient bien pour la première fois de sa vie; il y avait ceux qui n’arrivaient pas à tisser, mais ils pouvaient créer le décor très complexe. Alors on tissait et faisait beaucoup d’autres choses, chacun faisait ce qu’il pouvait.

Les Ukrainiens ne sont pas seuls qui s’intéressent à l’art de fabriquer des lizhnyks. Les gens de beaucoup de pays participaient à la réunion de plein air. Il s’agit d’invités venant de Suisse, d’Autriche, d’Allemagne. Une fois, il y eu même un participant indien. Il ne parlait ni ukrainien, ni anglais, alors il a engagé un interprète pour participer à cette réunion en plein air.

Les touristes

La nature et les attractions touristiques de Yavoriv attirent des touristes. Souvent, les gens achètent des lizhnyks comme un souvenir lié à cette localité. Les «Khidnyks», des tapis étroits pour le plancher ou le mur, sont aussi populaires parmi les touristes. On les fabrique en utilisant de la laine et le métier à tisser. Il arrive rarement que les gens dans cette localité demandent à fabriquer des khidnyks alors on les vend comme souvenirs aux touristes.

Les gens arrivent souvent à Yavoriv pour des visites guidées. Il s’agit surtout d’étrangers:

— Il y avait des Chinois en visite guidée et l’on nous a dit: «Ne racontez pas et ne montrez pas tout cela en détail parce que les Chinois peuvent commencer à faire le même, car ils savent faire n’importe quoi aujourd’hui.» Et les Chinois ont dit : «Non, votre sac avec de la laine est plus grand que nous. Nous ne ferons pas cela.»

À propos du tournage de la vidéo

Veuillez regarder la vidéo sur l’expédition de l’équipe Ukraїner à Yavoriv. Les nouveaux membres rejoignent notre équipe tout le temps. La vidéo montre comment on nous accueille et l’on nous nourrit dans les Carpates. Attention ! Cette vidéo n’est pas recommandée pour les gens qui n’ont pas le sens de l’humour. On peut y trouver des blagues et du sarcasme sur le musée Yakubovich et cette épopée!

Le dossier est préparé par

L'auteur du Ukraїner:

Bogdan Logvynenko

Auteure:

Ganna Ostroverkha

Rédactrice:

Tetiana Rodionova

Photographe:

Alina Kondratenko

Photographe:

Mykyta Zavilinskyi

Photographe,

Éditeur photo:

Oleksandr Khomenko

Productrice:

Olha Schor

Opérateur caméra,

Ingénieur du son:

Pavlo Pachko

Opérateur caméra:

Oleg Sologub

Monteuse:

Liza Litvinenko

Réalisateur,

Monteur:

Mykola Nosok

Scénariste:

Karina Piliugina

Transcripteuse audio:

Viktoriia Volianska

Olga Chevtchenko

Traductrice:

Anastasiia Bondarenko

Éditeur de traduction:

Quentin Guillemain

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